sábado, 24 de febrero de 2007

Quatre murs et un toit

Esta canción me hace llorar, sólo a medias de pena...
Sobra decir que la versión es libre..


QUATRE MURS ET UN TOIT
CUATRO PAREDES Y UN TEJADO

Un terrain vague, de vagues clôtures, un couple divague sur la maison future. On s'endette pour trente ans, ce pavillon sera le nôtre, et celui de nos enfants corrige la femme enceinte. Les travaux sont finis, du moins le gros oeuvre, ça sent le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve. Le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve.

Un solar apenas, de vallas pequeñas, una pareja discute sobre su futura casa.
Nos endeudamos por treinta años, "aquel rincón será el nuestro", "y el de nuestros hijos" corrige la mujer encinta. Los trabajos han concluido, por lo menos el grueso; se huele el yeso, y la mano de pintura, y el polvo recién hecho.
El yeso, y la mano de pintura, y el polvo recién hecho.


Des ampoules à nu pendent des murs, du plafond, le bébé est né, il joue dans le salon. On ajoute à l'étage une chambre de plus, un petit frère est prévu pour l'automne. Dans le jardin les arbres aussi grandissent, on pourra y faire un jour une cabane.
On pourra y faire un jour une cabane.

Las bombillas desnudas cuelgan de los muros, del techo; el bebé ha nacido, juega en el salón. En el primer piso añadimos otra habitación, un hermanito llegará en otoño. En el jardín también los árboles crecen, un día de estos podríamos construir una cabaña.
Un día de estos podríamos construir una cabaña.


Les enfants ont poussé, ils sont trois maintenant, on remplit sans se douter le grenier doucement. Le grand habite le garage pour être indépendant, la cabane, c'est dommage, est à l'abandon. Monsieur rêverait de creuser une cave à vins, Madame préfèrerait une deuxième salle de bain.

Ça sera une deuxième salle de bain.

Los niños han crecido, ahora son tres, sin prisa pero sin pausa se invade el desván. El más grande vive en el garaje, por aquello de ser independiente; la cabaña, lástima, está abandonada. El señor querría cavar una bodega, la señora preferiría un segundo cuarto de baño.
Parece que será otro cuarto de baño.

Les enfants vont et viennent chargés de linge sale, ça devient un hôtel la maison familiale. On a fait un bureau dans la p'tite pièce d'en haut, et des chambres d'amis, les enfants sont partis. Ils ont quitté le nid sans le savoir vraiment, petit à petit, vêtement par vêtement. Petit à petit, vêtement par vêtement.

Los chicos van y vienen cargados de ropa sucia, se convierte en un hotel nuestro hogar. Se ha hecho un despacho de la habitación pequeña de arriba, y para los invitados; los chicos se han ido. Han dejado el nido sin darse verdadera cuenta, poco a poco, prenda a prenda.
Poquito a poco, prenda por prenda.


Ils habitent à Paris des apparts sans espace, alors qu'ici il y'a trop de place. On va poser tu sais des stores électriques, c'est un peu laid c'est vrai, mais c'est plus pratique. La maison somnole comme un chat fatigué, dans son ventre ronronne la machine à laver. Dans son ventre ronronne la machine à laver.


Ahora viven en París, en apartamentos diminutos, en tanto que aquí hay demasiado espacio. Vamos a poner, ya sabes, persianas eléctricas; es algo hortera, es cierto, pero más práctico. La casa dormida como un gato cansado, en su interior ronronea la lavadora.
En su interior ronronea la lavadora.


Les petits enfants espérés apparaissent, dans le frigo, on remet des glaces. La cabane du jardin trouve une deuxième jeunesse, c'est le consulat que rouvrent les gosses. Le grenier sans bataille livre ses trésors, ses panoplies de cow-boys aux petits ambassadeurs, qui colonisent pour la dernière fois la modeste terre promise, quatre murs et un toit.

Los nietos esperados aparecen; regresan los helados a la nevera.
La cabaña del jardín vive una segunda juventud, es el consulado que reabren los chavales. El desván, sin batalla, depone sus tesoros, sus disfraces de vaquero a los pequeños embajadores, que colonizan por segunda vez ya la modesta tierra prometida, cuatro muros y un tejado.


Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier. Je dois vous prévenir si vous voulez l'acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n'ayez crainte Madame, c'est hanté c'est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, "finis tes devoirs", "il est trop lourd mon cartable", "laisse tranquille ton frère", "les enfants : à table !".
Écoutez la musique, est-ce que vous l'entendez ?


Esta casa está en venta, como sabéis; yo soy, me presento, un agente inmobiliario. Debo prevenirles si quieren comprarla, prefiero decírselo, esta casa está encantada. No se ría señor, no tenga miedo señora, está encantada, es cierto, pero de fantasmas buenos. De monstruos y dragones que los niños saben ver, de llantos, de peleas, de copiosas meriendas, "termina los deberes", "mi mochila pesa demasiado", "deja tranquilo a tu hermano", "niños, a comer!"
Escuchen la música, pueden oírla?

viernes, 23 de febrero de 2007

A notre santé!

Ils mènent une vie sans excès
Font gaffe a tout et se surveillent de près
Avoir un corps parfait c'est un sacerdoce
Mais leur capital-sante mérite des sacrifices

Il boit de la bière sans alcool
Elle mange pas de viande ça donne du cholestérol
Ils boivent leur café décaféine
Avec du sucre
de-sucrifié

Est ce de ma faute a moi
Si j'aime le café et l'odeur du tabac
Me coucher tard la nuit me lever tôt l'après midi
Aller au resto et boire des aperos
A notre sânte!

Elle met de la crème anti-âge
Qu'elle combine avec un doux gommage
Qui restructure en profondeur les macromolécules
En hydratant le derme contre les rides et les ridules

Comme il redoute l'effet peu d'orange
Elle a eu un rameur pour leurs dix ans de mariage
Il dit qu'il aime le sport, pas la compétition
C'est quoi ces coupes ces médailles
bien en vue dans le salon?

Est ce de ma faute a moi
Si j'aime le café et l'odeur du tabac
Me coucher tard la nuit me lever tôt l'après midi
Aller au resto et boire des aperos
Les cheveux blancs des vieux
Les enfants dépeignes
Les rides au coin des yeux
Les doigts dans le nez
Le bordel, le désordre et le bruit
Le "pas bien range"
Le "ça peut plus durer!"
A notre santé!

Des fois un criminel
allume une cigarette
Elle le fusille du regard et court vers la fenêtre
Elle dit "ah de l'air c'est vivifiant!"
Et aspire a pleins poumons les bons gaz d'échappement
Il a des bombes qui vaporisent du poison
Contre tous les insectes de la création
"Il faut éradiquer tout ce qui apporte des maladies"
Il a des doutes sur ses voisins mais les tuer c'est interdit

Et ses voisins j'en fait partie!

Est ce de ma faute a moi
Si j'aime le café et l'odeur du tabac
Me coucher tard la nuit me lever tôt l'après midi
Aller au resto et boire des aperos
A notre santé! ...

martes, 20 de febrero de 2007

"Al meu amic Arnau"

Hace unos días maese Patricio me pasó una foto del original de
EL POEMA.

Me refiero, claro está, a la obra maestra sin par "Al meu amic Arnau", que vió la luz de la mano del señor Roberto una noche de concierto y cervezas en Madrid (muchos seguimos llorando el no haber ido)..

Semejante tesoro (la foto, digo; el poema es una RELIQUIA) merece ser compartido indiscriminadamente [a mí Pat me dió la alegría de la semana].. Es por ello que este segundo post le va dedicado (al poema, digo; no a Pat, aunque lo merezca mucho más). Disfrutad de perderos en él, en las sutilezas, en los detalles...

Abrazos!

"Arnau es gracioso,
....hasta cuando está callado,
.......hasta cuando no habla,
..........hasta cuando no está."

(¡qué caricia la de Polimnia! ¿cómo se puede tener tanta razón?) xDDD

...

Charla con la cuchara (lado cóncavo)

Hhmm... A esto le faltan fuentes...

Estaba yo poniéndole letreritos a las espécias (están en una caja - no hay dinero para más - y desde arriba aún no las reconozco) y me dije ya va siendo hora, ¿no?...
Esto estaba pendiente desde hace meses, como una forma suave (todo lo suave que puede resultar una granada de mortero) y sobretodo rápida de poner en común lo que a la postre es el alma...

No es que vaya a explayarme en exceso. Hablo más bien del leer entre líneas que caracteriza a quienes nos comparten una habitación de la existencia (bueh, cualquiera pensaría que estoy diciéndo algo muy profundo..).

Del resto no sé.. Uno siempre tiene (malas) ideas, incluso (pésimas) ideas [no estaréis saltándoos los paréntesis, no?].. Y como todo elemento dinámico cuyos inputs (digamos, motivaciones) son aleatorios, lo más probable es no sólo que no se realice ninguna de dichas peregrinaciones, mas que el árbol que se plante acabe pareciendo más una higuera que un ciprés (no sé si me explico).

Enfin, como diría Blanc: pasará lo que tenga que pasar (como si lo pensase....).